Oyez oyez la légende du sram solitaire
Yelnac et Syndibad deux amis qui vivent en paix dans la zone nord d’amakna.
Yelnac est un jeune eniripsa, sa passion dans la vie c’est les filles.
Son ami le xélor est une personne très sage, il aime pêcher, rester des heures et des heures sur la plage.
Un jour, pendant que Syndibad pêche, il ressent une piqure dans sa jambe droite, il n'y fait pas attention, mais en réalité il s’est fait piquer par un scorpion.
Il est rentré chez tranquillement, mais il ne se sent pas bien et les douleurs commencent à devenir de plus en plus sérieuses.
Son ami l’eniripsa le remarque. Il se dirige directement pour demander l’aide du vieux Kahlim. Un eniripsa réputé pour sa science et sa sagesse
Ce dernier, après avoir ausculté le patient et reconnu les symptômes du poison, lui annonce une très mauvaise nouvelle : son ami le xélor s'est fait avoir par une créature très dangereuse, et va surement mourir.
Yelnac, très choqué, ne se résous pas à accepter cette fatalité; et insiste pour connaitre les solutions pour sauver son meilleur et seul ami.
Le vieux sage finit par lui concéder qu'il existe un seul et unique espoir de guérison, mais qu'il aurait besoin, pour concocter le remède, d'une plante très rare qui ne pousse que dans un seul endroit, dans une zone d'où personne n'est jamais revenu. : Le cimetière.
Il est protégé par un squelette, une machine qui tue tous ceux qui mettent les pieds sur sa zone. Yelnac malgré les avertissements sur les dangers encourus en allant au cimetière, décide d’aller chercher cette plante.
N’ayant pas beaucoup de temps, il part directement vers sa mort.
En cours de chemin vers le cimetière, il essaye de récolter plus d’informations à chaque fois qu’il rencontre des gens : Tout le monde lui déconseille d'y aller.
Arrivant à l’entrée de la zone, il sent le danger devant lui.
Il entre sans hésitation, peu rassuré par les mises en garde que lui ont donné les voyageurs, et jette continuellement un regard alentour pour ne pas se laisser surprendre par le danger. Sans s’en rendre compte, il se trouva nez à nez avec le terrible Yoshimitsuu qui lui demanda :
« Un jeune homme qui se promène sur mes terres, cherche t’il la mort ? »
Yelnac lui répondit en souriant :
« Je cherche à faire vivre mon ami en cherchant le fameux trèfle à 5feuilles ».
Le sram s’éclata de rire et lui dit :
« Crois tu que je vais te laisser voler mes propriétés ? »
Yelnac :
« Je ne suis pas un voleur, et puis je n’ai pas vue ton nom écrit nulle part »
Yoshimitsuu :
« Tu l’as cherché alors »
Yelnac :
« Chercher quoi ? »
Yoshimitsuu :
« Ta mort !!! Ton sang sur mes mains »
Yoshimitsuu court vers Yelnac, ce dernier ne l’attend pas, il fonce vers son adversaire.
Et là, soudainement une lumière apparait entre les deux combattants,
Un brave féca apparait pour arrêter l’irréparable.
Il leur demande :
« Qu’est ce qui se passe entre vous deux ? »
Yelnac :
« Rien de bien, j’ai besoin du trèfle à 5 feuilles, mon meilleur ami est sur le point de mourir et ce bandit ne veux pas me laisser cueillir cette fleur »
Yoshimitsuu :
« Personne ne sortira d’ici vivant, c’est ma zone, c’est ma propriété et personne n’a le droit de venir ni de prendre quoi que ce soit d’ici »
Le féca :
« Tu commences à dépasser les bornes Yoshimitsuu, tu monopolises cette zone, et en plus tu ne laisses pas cet eniripsa sauver son ami, il t’a rien fait de mal, si je t’ai laissé tranquille jusque lors ce n’est pas pour faire cela aux habitant d’amakna »
Yelnac se demanda :
« Mais qui est cette personne ? Elle a réussi à calmer Yoshimitsuu ? Et quelle est cette histoire de zone qui lui est réservée ? »
La légende dit que Yoshimitsuu et le féca étaient deux ennemis, l’un présentait la force du bien et l’autre la force du mal. Elle dit aussi que le féca a réussi à détruire le royaume de Yoshimitsuu, et allait le tuer. Ce dernier demanda alors une dernière chance que le féca, sûr de lui, accorda en espérant qu’il deviendrait un jour une bonne personne.
Le féca convint Yoshimitsuu de laisser Yelnac prendre la plante et repartir en paix.
Ce dernier revient donc vers son village, obnubilé par son désir d'arriver à temps.
Arrivé chez Kahlim, la plante à la main, pour que le vieux soigneur puisse préparer la potion, ce dernier ne peut que lui annoncer la mort de son ami.
Yelnac est choqué, il ne manifeste aucune réaction face à cette nouvelle apporté par Kahlim.
Sonné, il sort de la maison, marche droit devant lui, sans savoir où il va.
Dans sa petite tête tourne plein de chose : Tous les moments passés auprès de son ami.
Syndibad a quitté la vie et laisse son compatriote seul dans un monde dangereux.
Après des heures et des heures de marche sans qu’il sen rende compte, Yelnac reprends conscience du monde qui l’entoure.
Il jette un œil au tour de lui : Il est revenu chez Yoshimitsuu !!!
Le pauvre, ses pieds lui ont fait refaire le chemin parcouru en essayant de ramener la plante.
Démoralisé au point de vouloir mourir. Il va à l’ endroit où il avait rencontré Yoshimitsuu, mais, il ne l’y trouve pas.
L’eniripsa essaye de faire sortir sa douleur et sa haine.
Il se met à crier pour attirer l’attention du démon.
Ce dernier alerté par le cri, se dirige vers Yelnac et lui demande :
« Pour quoi tu es revenu ?!!! Qu’est ce que tu me veux ? »
Yelnac, éclate en sanglots, et lui réponds la voix tremblante:
« Tues moi ».
Le sram étonné, il n‘en croit pas ses oreilles:
« Hein ??? Quoi ? Qu’est ce que t’as dit ? ».
Yelnac lui répète :
« Tue moi… s’il te plait ».
Le sram veut savoir ce que lui arrive :
« Hé ho !!!, Tu es venu la 1ere fois pour récupérer la plante afin de sauver ton ami, et maintenant tu reviens et tu me demande de te tuer, tu te fous de moi ? »
Il ajoute :
« Qu’est ce que tu’as ? Qu’est ce qui te prend ??? , Estimes toi heureux que j’ai tenu la promesse qui me liait au féca de laisser les habitants d’amakna tranquille. »
Le pauvre eniripsa lui répond :
« Je n’ai plus besoin de ta plante, mon ami est mort. » Après ces mots, il perd sa conscience et tombe par terre.
Le démon se trouve partagé entre deux choix :
• le premier est de le laisser par terre et de s’en aller. Dans ce cas le jeune homme serait probablement tué par une créature du monde du douze et la tout le monde va croirait que c’est lui, l’infâme Yoshimitsuu le tueur.
• L’autre possibilité est de le ramener chez lui le temps qu’il se réveille.
Finalement, Yoshimitsuu opte, forcé, pour la deuxième solution.
Après des heures de sommeil, Yelnac se réveille.
Il se trouve dans une maison, si on peut l’appeler comme ca, sale, une maison royale, tout est décoré et de valeur.
Il sort directement. Le sram était dehors, il lui adresse la parole :
« Je t’ai ramené chez moi quand t’as perdu conscience, tu allais mourir si je t’avais laissé… »
« T’était pas obligé », répond Yelnac.
« C’est comme ca que tu me remercie ? »
Yelnac se sent fautif :
« Je suis désolé, merci beaucoup »
« De toute façons, je l’ai fait pour moi, tires toi.»
« Je voudrais bien, sauf que je ne connais pas le chemin de retour, on est en pleine forêt »
« Rhoo », soupire le sram, « Suis-moi ».
Sur le chemin de retour, ils commencent à parler ensemble, Yelnac lui raconte toute l’histoire depuis l’empoisonnement de Syndibad jusqu'à sa mort.
De son coté, Yoshimitsuu raconte son histoire avec le féca.
En réalité, les deux hommes régnaient sur la zone amakna en toute justice, ils étaient des amis très proches jusqu'au jour où ils se sont disputés à causes des créatures de la zone tourbière qui se trouvaient sur Otomai.
Yoshimitsuu voulait mettre la main sur cette zone, et tuer toutes ces créatures nocives qui y pullulaient. Le féca ne voulait pas entrer dans une guerre qui pourrait finir par une défaite, vue la puissance des créatures là bas.
Depuis ce jour, l’incompréhension entre eux deux avait grandit de plus en plus, jusqu’il ce qu’ils soient entrée en guerre l’un contre l’autre.
Le féca avait gagné, et depuis ce jour, il avait accepté de laisser le sram vivre isolé pour éviter toute sorte de problème avec les habitants d’amakna.
Après avoir entendu l’histoire, Yelnac perçoit une bonne personne au fond de Yoshimitsuu.
Il lui propose de venir avec lui. Ce dernier n’aime pas trop cette proposition, il craint que les anciens problèmes avec le féca réapparaissent.
En même temps, il veut se rappeler du bon temps. Il accepte de passer la nuit chez Kahlim et repartir le lendemain.
Sans s’en rendre compte, il reste ainsi, jour après jour, aux cotés de l’eniripsa : une nouvelle amitié apparait.
Le féca est au courant de se qui se passe, et n’intervient pas. : Il connait son ancien ami ; une gentille personne, mais sait aussi qu’il peut laisser sa rage l’aveugler.
Des mois avaient passés, Yoshimitsuu et Kahlim sont devenu des amis trop proches.
Mais un jour Yoshimitsuu décide de revenir chez lui pour passer quelques jours et ramener ses affaires afin de s’installer chez son nouvel ami.
Hélas, il ne sait pas que le Roissingue a envoyé ses soldats pour préparer une infiltration dans la zone d’amakna.
Yelnac lui aussi ignore cela, il se promène tranquillement comme d’habitude, drague les filles, parle avec ses amis.
Mais il tombe nez à nez avec les espions.
Après une bataille qui très déséquilibrée, ils prirent Yelnac en otage.
A son retour, Yoshimitsuu est mis au courant de l’enlèvement de Yelnac par Kahlim.
Yoshimitsuu se lance directement en croisade contre le Roissingue. Sans arrêt jusqu'à la tourbière. Il tue tous les gardes et se dirige vers leur maître. Arrivé devant lui, il lui demande :
« Où est Yelnac ? »
Le roi lui répond :
« T’as l’air d’être pressé pauvre… »
Yoshimitsuu fonce vers lui, sort ses dagues et lui demande encore :
« Où est Yelnac ? »
Le roi lui répond d’une voix tremblante :
« Mais du calme !!, ton ami m’avait insulté, alors j’ai ordonné mes hommes de le donner au tourbassingue »
Yoshimitsuu se tourne vers la porte, le roi croit qu’il va sortir, mais le sram lui donne un coup plein de rage avec ses dagues en plein cœur et sort en courant.
Il cherche son ami, il n’a pas trop à cherché car le cadavre de Yelnac est allongé pas loin.
Il commence a à crier, pleurer, taper tout ce qui se présente devant lui.
Il est désespéré, plein de rage. Il s’assied par terre et se demande « Qui suis-je ? ».